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amicale des anciens eléves du lycée michelet

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    LE LYCEE MICHELET DE VANVES LAUEAT DU CONCOURS REGIONAL «CODE TON LYCEE ! » 

    Le Lycée général et technologique Michelet à Vanves (92) faisait parti des  28 lycées franciliens ayant participé au concours « Code ton lycée » et  fait parti des  7 lauréats sélectionnés par  la communauté éducative et lycéenne de Monlycée.net du 14 au 23 février dernier. Ils ont proposé les meilleurs idées d’applications pour Monlycée.net, et pour Michelet, il s’agit de lycea. Ils participeront au Grand Hackathon des 14 et 15 mars prochains, organisé au Salon Eduspot (Palais des congrès de Paris). Ce concours lancé en novembre dernier par la Région Île-de-France à destination des lycées franciliens, en partenariat avec Simplon.co, réseau d'écoles proposant des formations gratuites aux métiers du numérique et Open Digital Education, éditeur du réseau social éducatif Monlycée.net a suscité un engouement très net pour le vote, avec 7000 vues des vidéos de présentation des applications et 3000 votes, et du fait de la proximité de certaines thématiques choisies par les lycéens.

    BANQUET DES ANCIENS ELEVES DU LYCEE MICHELET

    L’amicale des anciens éléves du lycée Michelet devrait tenir son assemblée générale le 24 Mars prochain suivie du traditionnel banquer présidé cette année par Bernard Lefevre, ancien élève de l’Ecole de santé navale de Bordeaux, ancien Chirurgien au Val de Grâce, Président d’honneur du Syndicat des anciens Médecins des armés et dirigeant de sociétés. L’année dernière c’est Jacques Grandclaude, qui l’avait présidé et  évoqué ses souvenirs de mai 68, de sa rencontre avec Malraux, de son travail d’assistant de Roberto Rossellini. Depuis quelques mois, ce n’est plus Jacques Maillot qui préside cette association, l’une des plus anciennes, plus que centenaire, de Vanves, mais Christian Guillot

    DEFAITE DU STADE DE VANVES FACE AU  PLESSIS 4 A 0

    Match compliqué contre un adversaire concerné par le maintien dimanche dernier. « Les données de cette rencontre ont été faussées  car nous rencontrions l'équipe réserve, celle-ci s'était renforcée par 5 joueurs de leur équipe première qui évoluent 3 divisions au dessus » selon Jean Claude Vignal. Dimanche prochain, match à domicile contre Paris 15 candidat a la montée.

  • LE LYCEE DE VANVES FETE SES 150 ANS CETTE SEMAINE : L’AME DE MICHELET S’EST CONSTRUIT AU FIL DES ANNES DEPUIS 1864

    « 2014 renvoie à 1864 année au cours de laquelle le lycée a pris son envol. Il était auparavant l’annexe du Printanée français qui allait devenir quelques années plus tard le lycée Louis Le Grand. En 1864, le lycée devient autonome. Il va s’appeler lycée de Vanves, lycée du Prince Impérial, qui est venu avec sa mére visiter l’établissement scolaire, sans y avoir jamais été éléve. Il porte le nom de Michelet,  l’opposant historique à Napoléon III depuis 1888 » indique Patrick Sorin, proviseur de Michelet que le Blog de Vanves a rencontré à l’occasion de la célébration de son 150 anniversaire à la fin de cette semaine, samedi 17 Mai, préparée depuis plus d’un an par l’ensemble de la communauté scolaire. Cette journée sera pour lui, un temps fort  et un point d’orgue à la tête de ce lycée qu’il doit quitter à la fin de l’année scolaire pour rejoindre l’académie de Paris et le lycée Jeanson de Sailly. Arrivée au terme de 9 ans, l’obligation de mobilité instituée au sein de la fonction publique, l'oblige à changer d'établissement.  

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avoir choisi cette date du 17 Mai ?

    Patrick Sorin : « Il n’y a pas de justification historique. Nous étions à la recherche d’un samedi printanier. Nous avons choisi la période la plus tard possible en Mai, avant Juin qui est consacrée aux examens et aux concours, et à la gestion des différentes opérations de fin d’année. La fenêtre de tir n’était pas énorme. Et un week-end  sans « pont » ! 

    VAQ - Qu’est-ce qui est prévu et pourquoi ?

    P.S. : « J’ai laissé libre court à la créativité des personnels, des professeurs. Pour nous, il y a l’idée, à la fois, de faire le lien avec l’histoire de l’établissement, la dimension historique, et dans un autre temps, nous revendiquons un Michelet du XXIéme siécle. Nous  ne sommes pas dans la nostalgie. Nous avons souhaité que ce soit un spectacle du temps présent, moderne, vivant. J’avais le souhait que les élèves soient au centre de cette affaire là. C’est à dire qu’on n’oublie pas que Michelet, c’est d’abord un établissement scolaire, et ce qui nous occupe du matin au soir, du lundi au samedi, ce sont les élèves. Les spectacles qui seront présentés ce jour là, ont été préparés, montés et joués par des élèves. Et lors de cette journée et de cette fête, le proviseur ne parlera pas. Il y aura un discours surprise de très grande qualité qui restera dans le souvenir de tous. Et ce que j’ai à dire, je le ferai dire par les élèves qui parleront en mon nom.

    VAQ - Quels seront les temps forts de ce 17 Mai ?

    P.S. : « Nous allons y trouver ce sur quoi nous travaillons depuis plusieurs mois : Tout d’abord, nous allons vendre un certain nombre de produits « dérivés », de vieilles cartes postales, des vieux 78 tours, des timbres à l’éffigie de Michelet qui sont magnifiques, le livre paru voilà 4/5 ans en format « Italien » - "Le lycée Michelet entre cours et jardin" de D. iche-Chich etMatthieu Silberstein (Edt du Bout de la Rue) -  avec de très belles photos, et un abécédére sur le lycée sur lequel a travaillé Jocelyne Grandiauavec beaucoup de contributions.

    Ensuite, le musée Ephémére (Entre 10H et 13H) grâce aux professeurs documentalistes, où les visiteurs pourront découvrir grâce à M.Oudin, spécialiste du philosophe Alain, et professeur de philosophie, une exposition, l’ancêtre d’un groupe électrogéne qui est une merveille, du matériel de laboratoire utilisé à la fin du XIXéme et du début du XXéme (tube à essai…), et sur l’évolution de l’enseignement de l’Histoire entre 1864 et 2014 (1864-1914-1064 et 2014) grâce aux professeurs d’histoire-géographie

    Ensuite un spectacle historique itinérant l’après midi avec ballade dans l’établissement qui dure une heure et demi avec un départ échelonné tous les quart d’heure entre 13H30 et 16H30. Les visiteurs assisteront sous forme de scènes reconstituées, à certains aspects de l’histoire de Michelet, avec quelques surprises, la rumeur disant qu’il y aurait une animation dans le bureau du Proviseur.

    Enfin, pour la soirée, un dîner cabaret de 625 personnes derriére le CDI, avec les élèves de l’atelier artistique, avec Mme Blondeau avec Marie Challe qui est le metteur en scéne. Une heure et demi de spectacle qui prendra fin devant le Pavillon Mansart avec illumination de sa façade côté parc et feu d’artifice vers 23H15 tiré de la pelouse.   

    VAQ - Quelles ont été à vos yeux les dates, les événements importants qui ont marqué ce lycée  ?

    P.S. : « Je ne vais pas vous répondre sous forme de dates. Ce qui est très frappant à Michelet et assez rare, c’est l’âme de cet établissement qui s’est construit au fil des années, des promotions, des générations. Il s’est tissé dans ce lycée un sentiment d’appartenance très particulier, entre tous ceux qui ont fréquenté pour de multiples raisons, professeurs, personnels, élèves, parents, cet établissement, et qui 10, 20, 50 ans après, reviennent avec un lien indestructible. Chaque année, je participe au banquet de l’amicale des anciens éléves, et chaque année, il y a un président d’honneur, un élève qui a particulièrement bien réussi sa scolarité, qui a eu une carrière brillante, polytechnicien, énarque, normalien, ayant accédé à des responsabilités nationales importantes. Et à chaque fois, parce que c’est constant, ils expliquent que Michelet les a construit. C’est ce qui caractérise l’histoire de Michelet, et cela traverse les siècles. Il y a un rapport qui s’est constituée, d’une manière assez définitive entre l’établissement,  ses élèves, ses personnels, et qui se perpétuent, notamment en ce qui concerne les élèves, et a produit une espéce de plus value. Ainsi lorsqu’on sort de Michelet, on sort d’un établissement pas comme les autres.  

  • VANVES EN 2014 : UNE ANNEE ANNIVERSAIRE POUR LE LYCEE MICHELET (Suite et fin) :

     

    2014 sera marqué par le 150éme anniversaire du lycée Michelet, notamment, en dehors des élections municipales de Mars 2014. En 1864, le ministre de l’Education Nationale avait demandé à Jean Baptiste Jullien d’ouvrir Michelet dont il fut le 1er proviseur entre  1864 et 1870, alors qu’auparavant il avait été  proviseur de Louis Le Grand dont Michelet a été très longtemps la maison aux champs. D’où le titre donnée  à cette célébration : « 150éme anniversaire de l’indépendance de Michelet ». A l’époque son nom était « lycée du Prince Impérial », puis « lycée de Vanves » entre 1870 et 1888, année au cours de laquelle il est baptisée « Lycée Michelet » en hommage à l’historien hostile au Second Empire. Un troisiéme ouvrage «  livre DVD »  est en préparation qui sera une sorte d’abécédaire sur le lycée sur lequel travaille Jocelyne Grandiau que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré avant la trêve des confisseurs

     

    JOCELYNE GRANDIAU : « Il y a un attachement, un esprit, une âme « Michelet » ! »

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette plongée dans l’histoire de ce lycée ?

    Jocelyne Grandiau : « Ce qui m’a frappé, ce qui doit être le cas dans les lycées qui ont une grande histoire, c’est l’âme qui traverse tous les documents. Il y a un attachement, un esprit Michelet, même avec cette nouvelle génération qui doit trouver ses marques. Et le spectacle avec les différentes manifestations prévus le 17 Mai prochain, va leur permettre de se centrer sur cette histoire là, afin qu’ils en prennent possession, et soient le relais de ce que l’on va laisser. Je suis arrivé au moment du tricentenaire, qui semblait avoir marqué (les esprits) parce qu’il y a eu toute une équipe qui s’était fédérée autour de cet anniversaire. Nous avons continué ensemble avec une équipe qui se retrouvait dans les fêtes de fin d’année, les départs à la retraite… Dans les textes que m’a transmis le président de l’amicale, M.Maillot, il y a vraiment un attachement à ce lycée, parce qu’ils ont été internes, l’internat ayant fédéré et créé des liens puissants. C’était vraiment leur famille, car l’internat de 1864 était un internat de petits (6 ans) garçons uniquement, totalement séparés de leurs familles (bourgeoises) qui vivaient une rupture terrible. On le retrouve dans les autobiographies d’écrivains qui ne sont pas tous restés célébres mais qui étaient des célébrités à leur époque, et qui racontent leur enfermement, à la fois la joie du parc qui était quelque chose de nouveau – c’était le premier lycée jardin – avec une discipline très stricte. On le retrouve au fil du temps, avec en plus des nationalités très variées. 

    VAQ – Du temps de cet internat, ce lycée n’était il pas un véritable mailting pot ?

    J.G. : « Il y avait 3 confessions véritablement représentées, catholiques, protestants et juifs. Dans les brochure d’avant la guerre 14-18, et dans les années 1930, on voit ce rappel. On pouvait suivre des cours d’éducation religieuse dans ces trois confessions. Et il y avait beaucoup de nationalités, venant d’Afghanistan (Kaboul), de Mongolie. Il y a vraiment un comospolitisme qui apparait, très fort dans les années 1920/30 et qui réapparait dans les années 1960 après la guerre d’Algérie. Il y avait jusqu’à 40 nationalités.  Cela fait aussi l’âme de Michelet, son esprit de tolérance.

    VAQ - Avez-vous découvert des événements, des faits, des personnages  que l’on ignorait encore après le livre de Xavier Renard ?

    J.G. : « Plein de choses que les vanvéens découvriront dans le livre, beaucoup d’inédits, en terme photographiques, qui n’avaient pas été mis à jour à temps par Xavier Renard. J’ai réussi à trouver dans des livres, des cartes postales, des vues qui n’ont pas été encore découvertes, et bien sûr des informations sur la seconde guerre mondiale et la guerre de 1870, moins sur 14-18, mais aussi sur le quotidien du lycée, les célébrités etc….  Et ce qui m’a marqué, à travers les discours et les autobiographies, ce sont les épreuves de 14-18 et 39-45 qui ont fédérés beaucoup de choses. Il a fallu chercher sur Internet avec beaucoup de mémorials mis en ligne, en retrouvant des familles de ceux qui sont inscrits sur le momnument aux morts. Avec des témoignages émouvants 

    VAQ - A qui finalement va s’adresser ce livre ?

    J.G. : « Il devrait paraître pour le 17 Mai.  Nous avons fait la maquette du livre que l’image soit bien en correspondance avec le texte. Il sera accompagné d’un DVD en complément, en apportant des heures d’interviews d’anciens éléves, de familles, de professeurs comme M .Bourgeois incontournable prof de gym et animateur du club de rugby,  de membres du personnels,.. Il vise toute la communauté scolaire de Michelet, et les vanvéensbien sûr

     

    Un ancien élève : « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques »

    Un ancien élève de Michelet, pensionnaire entre 1922 et 27, M.Bats qui a tenu longtemps le pressing de la rue Louis Blanc (à l’emplacement des bureaux du Syndicat d’Initiative) racontait dans les colonnes de VI de Février 1984 : « Le lycée Michelet comportait à l‘époque 900 élèves dont 800 pensionnaires, exclusivement des garçons. La lingerie et l’infirmerie étaient tenues par des sœurs. On pratiquait la gymnastique sous la conduite de 2 professeurs à grosses moustaches style 1900. A L’emplacement de l’actuelle piscine se tenait une piscine découverte » racontait il en rappelant le souvenir d’un pion, étudiant en droit, M.Jacquinot qui devint ministre, ou d’un copain, Taris qui devint champion de natation  mais aussi « beaucoup d’étrangers, pensionnaires de marques,  dont le fils du Chah d’Afghanistan et Bao Daï futur empereur d’Indochine, avec leur suite respective de fils de dignitaires. Ils logeaient dans des chambres particuliers »…. « Il n’y avait pas de fils d’ouvriers à cette époque au lycée Michelet. Nous étions tous issus de milieux aisés. Dans le second degré, cours et matériels étaient payants. Le samedi soir, je me souviens que nous faisions souvent le mur du côté de l’avenue Victor Hugo au bas de laquelle nous fréquentions 2 cafés, l’un à l’emplacement de la Hutte (Doclogic actuellement) et l’autre rue Louis Blanc face à l’épicerie (permanence UMP), le Chien qui fume ».